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Je change de chaudière - Quelle énergie choisir ?

Un guide pratique de GreenVivo.com

Version magazine PDF - 25 pages

chauffage, pompe à chaleur, chaudière,
  • Par quel équipement remplacer votre chauffage central ?
  • Quelle énergie choisir ?
  • Faudra-t-il changer vos anciens radiateurs ?
  • Le solaire thermique est-il adapté ?
  • Que penser des systèmes hybrides ?
  • Comment financer la nouvelle installation ?

Un guide pratique pour les particuliers

Les chaudières (et assimilés)

Les chaudières au fioul (ou mazout)

La vieille chaudière à mazout bruyante, malodorante, et surtout gourmande a fait long feu ! Le fioul reste donc une option à étudier, notamment lorsque le gaz de ville n'est pas disponible. En outre, la durée de vie d'une chaudière fioul est excellente : elle dépasse les 30 ans.

Une chaudière fioul peut être :

- à basse température ou « à condensation »

- équipée d'un brûleur intégré (moins bruyant), ou externe pouvant parfois être remplacé par un brûleur à gaz dans l'avenir)

- munie d'un corps de chauffe en acier (moins cher) ou en fonte (plus durable)

- utilisée pour le chauffage seul ou couplée à un ballon de production d'eau chaude sanitaire intégré.

Côté prix :

- Chaudière (hors installation) : de 1 000 € (corps acier, chauffage seul, basse température, faible puissance) à 9 000 € (corps fonte, eau chaude sanitaire, condensation, forte puissance)
- Cuve (hors installation): de 1 000 € (cuve aérienne, petit volume) à 4 000 € (6 000 litres, enterrée).
- Entretien (obligatoire): entre 100 € et 150 € par an.

Avantages :
  • Durée de vie élevée
  • Performant pour les grandes surfaces
  • Autonomie (un remplissage annuel, pas de contrat à long terme)
  • Pas de frais fixes (contrairement à l'abonnement au gaz)
  • Evolution possible vers le gaz (en cas d'arrivée du gaz de ville)

Inconvénients ou contraintes :
  • Investissement initial assez élevé
  • Possibilité technique d'installer une cuve (+ achat et entretien)
  • Consommation sensible à la qualité du fioul (standard ou supérieur)
  • Nécessite une cheminée ou la pose d'une « ventouse » (deux tubes concentriques assurant l'arrivée d'air et l'extraction des fumées)
  • Volatilité des prix du fuel et hausse quasiment certaine à long terme

A savoir

Si une cuve est déjà présente, une inspection régulière, voire un nettoyage, sont conseillés après 20 ans (la durée de vie d'une cuve enterrée oscille entre 30 et 50 ans selon sa qualité et sa mise en oeuvre). En cas d'installation nouvelle, sachez qu'une réglementation fertile encadre la mise en place d'une cuve à fioul (bassin de rétention, double épaisseur, mise à la terre, distance minimum d'autres canalisations, etc.). Que faire de son ancienne cuve enterrée ? Après avoir été dégazée et nettoyée (500 € à 750 €), elle peut être déposée (250 €) ou « inertée », c'est dire remplie de sable.

Les chaudières au gaz

Surtout connue pour sa version « à condensation », c'est LA star des chaudières depuis 20 ans. Largement aidée par une bonne communication et un dispositif fiscal attirant, elle s'est imposée sur le marché.

Une chaudière à gaz peut être :

- à basse température ou « à condensation »

- au sol (plus volumineuse mais pouvant alimenter plusieurs circuits) ou murale (plus facile à connecter au réseau de distribution existant et à la cheminée)

- reliée au réseau de gaz naturel ou connectée à une cuve de gaz de pétrole liquéfié (butane ou propane)

- utilisée pour le chauffage seul ou pour produire également de l'eau chaude sanitaire, soit en instantané (à la demande), soit via un accumulateur intégré (ballon).

Côté prix :

- Chaudière (hors installation) : de moins de 1 000 € (chauffage seul, basse température, faible puissance) à 7 000 € (eau chaude sanitaire, condensation, forte puissance).

- Citerne (butane ou propane) : Le plus souvent, elle est installée « grâcieusement » par le fournisseur de gaz? en échange bien sûr d'un contrat d'approvisionnement. Sinon, compter entre 2 000 € et 5 000 € à l'achat.

- Abonnement au réseau de gaz naturel : de 50 € à 200 € par an selon le débit (lié à la puissance de la chaudière).

- Entretien (obligatoire): entre 100 € et 150 € par an.

Avantages :
  • Investissement raisonnable
  • Particulièrement adaptée en remplacement d'une chaudière au fuel
  • Approvisionnement simple en cas d'accès au réseau de gaz naturel
  • Pas de frais fixes (contrairement à l'abonnement au gaz)
  • Utilisation du gaz pour la cuisson
  • Prix du gaz naturel (encore) raisonnable
  • Facilite l'obtention des labels (BBC Rénovation)

Inconvénients ou contraintes :
  • Durée de vie moyenne (15 à 20 ans)
  • Raccordement au réseau de gaz parfois coûteux
  • Frais fixes (abonnement au réseau, location de cuve)
  • Nécessite une cheminée ou la pose d'une « ventouse » (deux tubes concentriques assurant l'arrivée d'air et l'extraction des fumées)
  • En l'absence de réseau de gaz : - Possibilité technique d'installer d'une citerne (+ achat ou location et entretien) ; - Prix élevé du gaz de pétrole liquéfié ; - Remplissage de la cuve plusieurs fois par an

Quelle différence entre une chaudière « basse température » et « à condensation » ?

Une chaudière à basse température est tout simplement une chaudière « moderne », dont le rendement optimum correspond à des radiateurs basse température. Concrètement, son efficacité est maximale pour une température d'eau en sortie de 55° à 60°C. Cependant, elle peut généralement produire une eau plus chaude, de l'ordre de 80°C, si nécessaire, mais avec un moins bon rendement. Il est donc primordial en rénovation de s'assurer que la chaudière envisagée permet une température d'eau en sortie suffisante pour les radiateurs existants.

Une chaudière à condensation pourrait tout aussi bien être dénommée « très basse température ». En effet, son rendement optimum est atteint pour des températures de sortie d'eau encore inférieures, de l'ordre de 35° à 40°C. Cela est du à son exploitation de la condensation : les fumées de la combustion ayant chauffé l'eau de sortie sont mises en contact avec un serpentin traversé par l'eau de retour ; la vapeur d'eau contenue dans les fumées se condense au contact du serpentin, ce qui préchauffe l'eau, et donc diminue la consommation de combustible.

A l'instar de sa soeur, la « basse température », une chaudière à condensation est généralement capable de monter à 80°C. Mais à ce régime, la température d'eau de retour est d'environ 60°C. Or, le point de rosée de la vapeur d'eau oscille entre 53°C et 55°C, ce qui signifie qu'au-delà de 55°C, il n'y a pas de condensation, donc pas de récupération d'énergie? Autrement dit, dès que la température de retour d'eau dépasse 55°C, les deux types de chaudières présentent des rendements similaires. On peut raisonnablement considérer que cette configuration est fréquente (au moins les mois d'hiver) dans le cas d'un changement de chaudière sur une installation équipée de radiateurs anciens à haute température.

Néanmoins, le surcoût d'une chaudière à condensation est actuellement absorbé par l'avantage fiscal qui lui est réservé.

Les chaudières à bois

Pourtant économique et écologique, le chauffage individuel au bois s'est développé rapidement en France au début des années 2000, pour stagner en 2009 et 2010. Une pause probablement due au manque d'organisation de la filière (notamment autour de l'approvisionnement en bois), et au prix élevé du matériel. Ces deux freins s'amenuisant au fil du temps, la chaudière à bois est une option à étudier sérieusement dans le cadre d'une rénovation.

Le bois de chauffage, ou « bois énergie », peut prendre plusieurs formes, chacune correspondant à un type de chaudière approprié :

- Les buches offrent une énergie très bon marché, surtout dans les régions forestières, mais elles imposent en contrepartie de fortes contraintes : une recharge quotidienne (et salissante) de la chaudière, une faible puissance de chauffe, un stockage encombrant... Notons qu'il existe aussi des briquettes, sortes de buches reconstituées, dont l'efficacité est meilleure, mais le prix très supérieur.

- Les plaquettes, ou copeaux, sont issus de déchets forestiers non valorisables (débroussaillage, têtes d'arbres?). Leur puissance de chauffe (on parle de « valeur énergétique ») est suffisante pour une grande maison, mais à condition de disposer d'un espace de stockage considérable, car elles prennent dix fois plus d'espace que le fioul à quantité d'énergie égale !

- Les pellets, ou granulés, sont les vedettes du bois énergie. Ces petits cylindres de sciure compactée contiennent beaucoup d'énergie s'ils sont bien secs (presque deux fois plus que les plaquettes pour les meilleurs), produisent peu de cendres, et peuvent surtout être stockés dans un réservoir de taille raisonnable pouvant alimenter la chaudière plusieurs mois ! Deux kilos de pellets contenant autant d'énergie qu'un litre de fioul.

C'est parmi les chaudières à pellets que l'on trouve le plus grand choix de technologies, et les meilleures performances :

- Les chaudières à pellets « classiques » sont encore les plus répandues et les moins chères, tout en offrant déjà des rendements très intéressants. Elles sont compatibles avec tout type de radiateurs.

- Les chaudières à pellets à condensation, exploitent le même principe que leurs cousines à fuel ou gaz. Elles sont donc particulièrement indiquées pour les émetteurs basse température.

D'autres critères de choix sont également à prendre en compte :- Chaudière (hors installation) :

- Production d'eau chaude sanitaire (plus adapté aux modèles à pellets ou à plaquettes).

- Corps de chauffe en acier ou en fonte

- Alimentation exclusive ou mixte : on trouve par exemple des modèles pouvant bruler des pellets et/ou des buches, ce qui permet d'exploiter ses propres arbres (ou tout simplement ses déchets de jardin?).

Classement : Les chaudières à bois sont réparties en 3 classes en fonction de leur rendement utile et de leurs émissions de CO (informations données par le fabriquant). Ces classes de performances conditionnent l'obtention des aides au financement.

Côté prix :

- Chaudière (hors installation) : de 2 000 € (buches, faible puissance) à 20 000 euros (granulés avec silo, eau chaude sanitaire, puissance élevée)

- Silo : aérien, de 3 000 à 5 000 euros ; il est également possible de l'enterrer (beaucoup plus cher), ou de construire soi-même une « pièce-silo » à proximité de la chaudière (beaucoup moins cher).

- Entretien : entre 100 € et 150 € par an

Avantages :
  • Ecologique
  • Très bon marché à l'usage
  • Certains modèles haut de gamme, entièrement automatisés, ne demandent pas plus de surveillance qu'une chaudière au fuel.
  • Possibilité de valoriser sa propre biomasse (taille du jardin)

Inconvénients ou contraintes :
  • Investissement élevé
  • Chaudière assez volumineuse (pas de modèle mural)
  • Entretien fréquent (cendres, ramonage?)
  • Stockage volumineux et à l'abri de l'humidité
  • Nécessite généralement plusieurs recharges par an
  • Vérifier les possibilités d'approvisionnement en bois local (les frais de transport peuvent constituer la moitié d'une facture de bois s'il n'y a pas de fournisseur à proximité?)
Les Guides spécialisés
 

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